samedi 26 février 2011

Transit difficile

Après 6 semaines passées en Nouvelle Zélande il est temps de quitter ce pays aux paysages superbes et aux habitants si accueillants.
Ce séjour a été à la hauteur de nos espérances en terme de nature et paysages et les a dépassées pour ce qui est des rencontres effectuées.
Arrivée à Melbourne, on doit repasser douanes et immigration et ce qui n'est qu'une simple formalité dans n'importe quel pays est ici un processus lent, stressant et parfois absurde. Ça ne nous avait pas manqué...

Enfin bon, on profite de notre journée de transit pour visiter Melbourne, de toute façon compte tenu de l'absence de zone d'attente ou même de sièges, c'est ce qu'on a de mieux à faire. On passe la journée dans le centre ville, où on constate que la galerie nationale est fermée le mardi. En passant devant le siège d'une chaine de télé on apprend la triste nouvelle du tremblement de terre ayant frappé Christchurch. Heureusement, les nouvelles qui nous parviennent de nos amis kiwis sont rassurantes.
Un dernier restau dans la capitale gastronomique de l'Australie et notre prochaine étape est Kota Kinabalu en Malaisie, sur l'île de Borneo.

Pour cela, premier vol partant à 1h25 du matin pour Kuala Lumpur (arrivée 6h40 le lendemain) puis à 10h20 vol pour KK, le tout avec Air Asia, compagnie aérienne ultra low cost (en général 2 fois moins chère que les concurrentes) mais sans aucune politique d'acheminement : impossible d'enregistrer les bagages de Melbourne jusqu'à KK et pas de correspondance garantie en cas de retard.
Sachant cela, pour tous nos vols on a prévu au moins 4 heures entre deux correspondances, histoire de nous permettre 2h de retard + 2h d'enregistrement.
Et on a bien fait !
En effet, suite au crash du logiciel de Air Asia, l'enregistrement est fait à la main (= avec des cartes d'embarquement remplies à la mano) et la vérification des bagages au talkie. Pour un départ prévu à 1h25, l'avion décollera à 3h30 après une heure passée dans l'avion à écouter les 5 mêmes chansons de pop malaisienne qui tournent en boucle.
Inutile de préciser qu'à ce moment là je me cuisine la rate au court bouillon, d'autant plus que le lendemain de notre arrivée à KK départ à 6h pour le Mont Kinabalu ce qui veut dire qu'on ne peut pas trop se permettre une journée de retard.
Heureusement, l'avion rattrappe une des deux heures de retard et les formalités malaisiennes étant bien moins laborieuses qu'en Australie on a notre second vol à l'aise et on atteind notre backpack le 24 en fin d'après midi soulagés et épuisés, la nuit de 4h dans l'avion ne nous ayant pas permis de récupérer de la journée de 24h passée à Melbourne.

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