mercredi 14 janvier 2009

Singapore Changi -> Adelaide

   Au bout de 4+12+4+1+2 = 23 h de vol sans avoir beaucoup dormi, nous commençons à puer sévère (surtout Xavier !) et à ne plus être aussi zen qu’au début du voyage (surtout moi !)
Et vous allez voir que ces 2 remarques ont leur importance.
   En effet, grâce à notre hôtesse greluche de l’aéroport de Toulouse, nous n’avons pas eu droit aux places hublot, soit, mais elle a en plus trouvé le moyen pour ce vol là, de nous placer au milieu de la rangée de 4 sièges centrale…. :s
Xavier se retrouve avec Mary Poppins à sa gauche, et moi avec un cendrier allemand à ma droite.
Coïncidence heureuse, mon cendrier se trouve avoir 2 collègues sur le même avion, mais ils ne sont pas placés au même endroit.
Je leur propose alors d’échanger nos places pour qu’ils puissent être placés côte à côte, et pour que nous ayons une chance d’avoir des sièges mieux placés. Ils tergiversent un peu, expliquant qu’ils ont les mêmes sièges que nous, ce à quoi nous répondons que peu importe.
Nous nous apprêtons à changer de place, et donc nous récupérons nos affaires et Xavier prend les billets pour voir où nous serons placés.
Et là, la naïve honnêteté de Xavier leur fait remarquer qu’ils sont bien à côté d’une allée.
Et donc ils ne souhaitent plus se déplacer. AARRRRGGGH !
   Enfin bref, à part pour mon voisin que j’ai fait se lever 6 fois (au moins !) au cours du trajet, cela ne nous a pas incommodés outre mesure, étant donné que nous sommes tellement morts à ce moment là que nous n’avons pas vu le décollage (et croyez moi, pour dormir au moment d’un décollage, faut sacrément écraser !).

   Et donc voilà, au bout de 7 heures de vol supplémentaires, nous voici arrivés à Adelaide, donc l’aéroport ressemble beaucoup à celui de Toulouse (pas très grand).
La bonne surprise de la récupération des bagages : j’ai retrouvé mon appareil photo ! Et encore plus incroyable compte tenu de ses conditions de voyage : il marche !
En fait, il était tombé dans le grand sac plastiques dont nous avions enveloppé nos sacs de montagne. A savoir que le sac de Xav est arrivé sans plastique, et le mien était ouvert vu que la greluche de Toulouse, (toujours elle !) avait collé les étiquettes d’identification bagage sous la poche.
Passage de douane, que nous aurions pu éviter, où la ceinture en graines de Cuba ramenée par Maman leur pose problème. Il faudra donc que je retourne à la douane pour réexpédier la ceinture vers la France.
Maman, si d’ici là tu veux que je t’envoie des australiennetés, dis le, que je complète le colis !

   Donc après nos 2h passées à la douane, nous ne retrouvons évidemment pas le chauffeur qui était sensé nous attendre à l’aéroport. Mais nous retrouvons la pancarte « UNISA - PUCEL » au bureau d’information.
Heureusement, nous n’avons pas tardé à retrouver notre chauffeur. En effet, celui-ci ne nous voyant pas arriver était allé téléphoner à l’Unisa pour savoir si nous étions bien dans l’avion.
   Au cours de toutes ces démarches à l’aéroport, nous avons déjà pu nous rendre compte comme les australiens sont sympas et serviables. On nous l’avait dit avant de partir, donc pas de surprise en soit, mais il faut souligner leur extrême gentillesse.

   Nous arrivons enfin à notre hôtel, dont le studio n’est pas prêt, alors qu’à ce moment là, nous n’avons qu’une envie (ou plutôt deux) : douche + sieste.
Tant pis ! On pose les sacs et on commence par aller se faire un petit ravito au Woolworths du coin (= Champion).
   Et c’est là que le deuxième trait de caractère des australiens se révèle : la paranoïa !
En effet, après l’avant goût parano de la douane (ils nous ont quand même lavé les chaussures pour être sûrs que nous n’allions pas leur amener la troisième épidémie de peste bubonique canine), je veux filmer l’intérieur du magasin pour vous faire partager notre arrivée dans un pays du Commonwealth, là maintenant c’est sûr, on sait que nous ne nous sommes pas trompés : salami en veux-tu en vlà, dried meat sticks (bâtonnets de viande séchée et épicée), rangées de légumes tous pareils : calibrés, lavés, découpés, cirés.
Et ben c’est limite si j’ai pas fini au poste, fichée en temps que terroriste….

Enfin voilà, vers midi nous avons enfin pu nous poser avant de repartir explorer Mawson Lakes l’après midi.

   Donc nous habitons à environ 10 bornes d’Adelaide, dans une ville nouvelle en travaux d’expansion impressionnants. En effet, en arrivant on se dit que la génération spontanée existe peut être en Australie !
Mais c’est une petite ville très sympa, très balnéaire avec ses multiples lacs et parcs, soleil évidemment et température comprise entre 20°C au lever du jour et ça peut monter jusqu’à 41°C (comme mardi, mais on s’en fout on n’y était pas !) mais ya du vent pour rafraichir tout ça :D
On a décidé pour commencer d’habiter là, parce que :
      - c’est vraiment sympa, ça ressemble à Ramonville ou Castanet (jolies maison, petits collectifs de 2 étages maxi)
      - ya pas mal de commerces, banques, pharmacie, médecins et deux agences d’intérim pour moi : en gros, si tu dois aller maxi une fois par mois à Adelaide pour acheter un truc, c’est bien le maximum
      - Xav pourra aller à l’université à pied, en vélo ou en bus en 10 minutes, et sans voiture ça semble compliqué d‘habiter ailleurs.
      - ya une gare qui dessert Adelaide toutes les 30 min en 15min, donc quand je péterai les plombs de ma desperate suburb town, yaura moyen d’aller respirer les gaz d’échappement assez vite !

Enfin voilà, on doit visiter des apparts cet après midi, on vous tiendra au courant !
Au fait, ya pas l’internet à l’hôtel, donc Xav postera des nouvelles de l’université, mais a priori il ne devrait pas commencer le boulot avant la semaine prochaine (c’est-ce qu’on a décidé, sous réserve de se que dira Lynette (RH) tout à l’heure quand il ira la voir).
Donc pour la communication, ça risque d’être un peu épisodique cette semaine (on n’a pas trouvé de McDo…).

Une petite photo de Xavier qui se détend dans un des parcs de Mawson Lakes.

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