mardi 27 janvier 2009

Week end à Kangaroo Island

Ah, un gros morceau que ce week end. Finalement, on n'a pas pu emménager dans la maison cette semaine, alors on est parti en week end organisé de 3 jours à Kangaroo Island. Histoire d'avoir des vacances avant que je ne reprenne le boulot.

2009.01.24-26 Kangaroo Island


A cause des dates, on a loupé la fête nationale du 26 janvier. Mais ça nous a permis d'être super tranquilles dans notre voyage. On était un groupe de 10 jeunes plus le guide.

Jour 1 : on commence par se donner rendez-vous en ville, et on se fait ramasser (avec un bon quart d'heure toulousain) par Bob notre guide. Bob était en bob et en tongs, et nous accueille avec un "So ready to go surfing ?" ce qui donne tout de suite comme un air de vacances.
Après une heure de route, initiation au surf ! Il faut dire qu'ils ont des plages faites pour ça : tu as pied partout, donc pas besoin de nager pour remonter le courant. Les vagues sont lentes (donc faciles à prendre) et te portent sur 10-20 mètres. En 2-3h, on arrivait à se lever sur les planches.

Ensuite, on a surtout fait de la route et du bateau, et encore de la route avant d'arriver au camp. Dans le bateau on a vu un phoque qui squattait le port, puis sur la route on s'est arrêté voir des koalas. Mais nous on en avait déjà vu plein à Morialta Park, on nous la fait pas, nous. Au moins on a pu prendre des photos cette fois.

Soirée au coin du feu, bien sympa. Le soir avec la brise marine, l'air se rafraichissait et pendant la vague de chaleur, ça fait du bien.

Jour 2 : On a commencé par une petite balade dans un bosquet pour voir des kangourous. En fait ils se mettent à l'ombre pendant la journée, et sortent la nuit pour manger. Je crois me souvenir que le principe de la poche ventrale, c'est aussi pour que le petit se mette en "pause" pendant les sécheresses, et sorte et grandisse quand les conditions le permettent (jusqu'à plus d'un an !). On n'a pas dégainé l'appareil photo assez vite.
Ensuite, démonstration d'oiseaux à la volière du coin. Ils ont trouvé le truc pour intéresser les gens : ils ont un gamin de 5 ans, qu'ils entraînent à montrer les oiseaux. Alors de suite tout le monde sort les appareils. Coup de coeur pour le Kookaburra, l'oiseau qui rigole.
Après le repas, on a foncé à Remarkable Rocks, on faisait la course avec un car de 50 touristes venus à la journée. C'était sympa, mais pas facile de prendre des photos avec 1 seule personne dessus.
Puis, au cap le couédic (oui oui, c'est le vrai nom), on a vu un squat de phoques sous une arche rocheuse. Très sympa.

La nuit, on est sortis voir des pingouins qui passent la journée en mer et remontent la nuit pour creuser un petit nid d'amour, ce qui permet aux meilleurs architectes de séduire la donzelle. Et sur la route, on a effectivement vu des kangourous partout.
On dormait dans des bungalows à 300m du feu de camp, et je suis rentré seul sans lampe de poche, par une nuit sans lune. Et ben ces cons de kangourous ils m'ont foutu la pétoche ! J'entendais des trucs de 50 kilos sautiller à 2 mètres de moi, puis s'arrêter ... silence total. Ils étaient à 1 ou 2 mètres, ils me regardaient, et moi je ne pouvais pas les voir. Au bout de 10 minutes ça devenait un peu stressant, quand même.

Jour 3 : on a commencé par voir d'autres phoques, des sea lions, une espèce particulière qui ne se reproduit qu'à Kangaroo Island. Ben autant les koalas ils ne bougent pas trop, autant les phoques c'est une autre échelle. Ils sont capables de rester 4 semaines sur la plage à dormir et attendre qu'une femelle accouche pour la rengrosser aussitôt. En général au bout de 4 semaines, ils sont trop faibles et se font dégager par un aute mâle plus en forme.
Ensuite, c'est parti en session sandboard !! Ca c'était vraiment rigolo. Bon ok on peut pas tourner (quoi que à la fin j'ai fait un demi virage pour éviter Perrine). Bon ok il faut remonter à pied, et waxer à chaque descente. Bon ok quand on se prend une vautre, ça fait assez mal. Mais c'était bien marrant.
Enfin, petit arrêt à la plage qui a été élue meilleure plage d'Australie en 2002. Pourquoi ? Parce que :
  • elle est jolie
  • difficile d'accès donc il n'y a pas trop de monde (en Australie ça veut dire personne)
  • longue de quelques kilomètres, donc elle peut quand même accueillir des foules dépassant les 20 personnes
  • avec des vagues qui permettent de faire du surf, mais aussi de se baigner tranquille
  • elle est très sûre, grâce à son sable clair et fin qui se fait emporter par les rips (courants dangereux). Ca permet de les détecter facilement depuis la côte, et d'aller se baigner ailleurs en toute sécurité (selon les standards Australiens). On sent bien la culture surf, quand même.
Et voilà, après ça on était tout plein de sel, parfait pour se taper les 4h de route + bateau retour. En plus on n'a même pas vu de dauphins depuis le bateau. Pas de chance.

Bref, c'était bien sympa. On a utilisé plein plein de crème solaire, on a vite compris que le barbecue (au gaz) était un instrument important de la culture Australienne, et on a pris le pli.

Voilà je crois que je n'ai rien oublié.

vendredi 23 janvier 2009

Jardin Botanique et zoo

Pour passer le temps en attendant d'avoir la maison, on a entamé les musées d'Adelaide, en commençant par le jardin botanique et le zoo. On n'avait rien d'autre à faire que de prendre des photos, mais vous en faites pas, on a fait un tri assez draconien.

2009.01.21 Jardin Botanique Adelaide


2009.01.22 Zoo Adelaide

mercredi 21 janvier 2009

Les environs

Pour que vous vous fassiez une idée de l'endroit où l'on habite, on vous a préparé une petite carte.



En ouvrant la carte dans Google Maps, vous la verrez en grand, et en plus vous pourrez :
  • zoomer/dezoomer
  • passer en photos satellite (bouton en haut a droite) c'est plus joli et on voit mieux les espaces verts
  • passer en "street view" en faisant glisser le bonhomme jaune ou vous voulez sur la carte. Vous vous promenez vraiment dans les rues

lundi 19 janvier 2009

Morialta Park

Petite ballade dans Morialta Park. Il y avait plein de koalas, mais on est tombés en panne de batterie. Il fallait bien que ça nous arrive une fois, maintenant on saura.

2009.01.18 Morialta Park

dimanche 18 janvier 2009

Quelques photos d'Adelaide

En attendant d'avoir notre maison, on a pu visiter les alentours de Mawson Lakes et Adelaide.
Voici donc quelques photos de Mawson Lakes et Adelaide. Glenelg, c'est la plage la plus proche du centre ville. On peut y aller en tram, mais c'est un peu long.

2009.01.14-15 Mawson Lakes


2009.01.16 Adelaide


2009.01.17 Adelaide Central Market + Glenelg

Première descente à Adelaide

Ce matin première heure, nous voilà à l’agence immobilière pour visiter une petite maison qui déjà sur le papier n’a pas l’air mal du tout. Juste pour vous donner l’eau à la bouche (et pour vous faire réviser votre anglais ;p ):

Lovely 3 bedroom cottage
This beautiful three bedroom cottage, features built-in robes to the master bedroom and bedroom two. Two-way ensuite bathroom, and a separate toilet. Gorgeous kitchen with quality appliance and plenty of cupboard place, overlooking an open plan living area with reverse cycle split system air conditioning and ceiling fans.
Sliding doors open out to the paved entertainment area, low maintenance gardens, toolshed and single carport with automatic roller door.
House fronts onto the parkland and lagons in Shearwater.

Inutile de vous dire qu’après avoir vérifié que la plaque de cuisson fonctionnait bien au gaz, nous avons récupéré le dossier à l’agence pour pouvoir louer cette maison. Dès que nous serons dans les murs, vous aurez des photos, mais sachez que le super pouvoir de Xavier a encore fonctionné ! (à savoir : les locations qu’il trouve et visite sont toujours des 4 étoiles !)
Le dossier nous demandant quelques papiers, notamment la copie du visa, nous avons décidé de descendre à Adelaide pour nous faire tamponner les visas (et acheter des adaptateurs de prises par la même occasion, ça devenait urgent : plus de batteries pour les PC’s… geek !)

Donc train jusqu’à Adelaide (en fait, ça prend plutôt 25 minutes, mais ça reste très supportable comme temps de trajet, non ?!) où nous avons mangé et fait les boutiques dans le Rundle Mall (= rue St Rome à Toulouse, rue piétonne avec des sculptures sympas au milieu, plein de stands de jus de fruits frais, une diseuse de bonne aventure, des clowns sur leurs échasses, enfin, la rue super commerçante et super vivante !).
Nous en avons profité pour nous rendre compte que l’électroménager n’est vraiment pas cher ici : une tondeuse à barbe pour Xav’ complètement waterproof : 50 Au$ = 25€, un épilateur/rasoir pour moi avec ouat mille accessoires : 60 Au$ = 30€… La différence n’est pas aussi marquée pour le gros électroménager, mais pour tout ce qui est électronique (appareil photo, caméscope, téléphones…) ça vaut vraiment le coût, et on ne regrette pas de ne pas avoir acheté en duty free.
Quel dommage que le réseau électrique soit différent (110V au lieu de 240V en France) et les prises différentes, sinon je pense que j’aurais pu commencer l’export !
Après ces quelques heures de shopping, surmontées avec beaucoup de bonne volonté par Xavier, nous sommes allés faire tamponner nos passeports pour que le visa apparaisse et que nous puissions : ouvrir un compte bancaire, louer la maison, trouver du travail (pour moi)… Cette formalité n’est pas obligatoire, mais c’est vachement plus simple de pouvoir justifier du visa juste en montrant le passeport.


Après ça, nous étions bien crevés (et oui ! comme on est pas encore habitués au décalage horaire, pas de grasse mat’ pour nous, de peur de ne pas pouvoir dormir la nuit. Donc nous sommes deux petits bidochons qui allons nous coucher à 9 ou 10h pm pour nous lever entre 6 et 7h am, mais on ne récupère pas notre manque des dernières semaines passées en France et du voyage…  ) et par flemme de préparer le repas (et pour être surs de nous coucher après 7 pm) nous avons décidé de manger à Adelaide, dans une brasserie face à la gare : le Strathmore hotel.
Ce restau, c’est pas comme en France au niveau du service : tu rentres, tu prends un menu, tu t’assoies où tu veux et tu choisis. Après, tu vas commander au comptoir en n’oubliant pas de donner ton numéro de table et tu payes. Nous avons pu déguster là nos premiers morceaux de roo et barramundi (c’est un poisson de là bas, très goutu ) sur une pierrade, on s’est régalé !

vendredi 16 janvier 2009

A la recherche d’un logement

Ce matin, Xavier est parti à l’UNISA (ou « the Uni » comme ils l’appellent ici) pour rencontrer Lynette Icimsoy, la RH.
De mon côté, je suis retournée à l’agence immobilière pour essayer de rencontrer l’agent qui s’occupe des maisons que nous avions repérées.
En effet, hier nous étions passés à l’agence immobilière pour leur demander ce qui est disponible à la location sur Mawson Lakes où nous avons décidé d’habiter pour commencer.

Nous avons eu quelques « mauvaises » (c’est très très très relatif !) surprises :
- le coût des loyers : c’est à peut près comme à Toulouse, donc comme Lardenne, à savoir que pour 340 Au$ / semaine (ce qui correspond à 340*4/1.9 = 715 €) tu as une jolie petite maisonnette de 3 chambres, jardinet, garage. Pour 295Au$ / semaine ( 620€) c’est un appart de 2 chambres + parking. Cela vous parait certainement cher, mais attendez de lire la suite !
- tous les apparts ont des plaques électriques de type résidence étudiante. C’est-ce qu’on a actuellement à l’hôtel, et j’ai réussi ma grande spécialité : carbonisé dehors / cru dedans. Vous nous connaissez et savez que ce que nous mettons dans notre assiette revêt une importance certaine à nos yeux (pas autant que ce qu’on met dans nos verres, mais presque ;p ), donc sur les 15 propositions de l’agence immobilières, on réduit les possibilités de moitié, parce que ce sera des plaques au gaz, ou ça ne sera pas, et donc nous allons vivre dans une maison ! :D
- l’entretien des espaces verts qui donnent sur la voie publique est à la charge de l’habitant. Et c’est vraiment super drôle de voir un trottoir : roseraie anglaise du XVIIIe, puis collection de plantes grasses en tout genre, puis potager (ils font même pousser des fraises !), puis terrain vague, puis gazon digne d’un 18 trous ; tout ça sur 50m ! Donc comme a priori on va se retrouver en maison, on hésite entre acheter une tondeuse, ce qui me semble ridicule pour les 2m² de pelouse à entretenir, ou un couple de lapins dans une cage que l’on déplace (modèle testé et validé par Luc et Gwen à Sauboires) ce qui nous obligera à les abriter sous un parasol…Ca va être trop kawaï, je vous dis que ça !

Nous avons surtout eu des bonnes surprises :
- le coût des loyers : c’est à peut près comme à Toulouse, mais Xavier va beaucoup mieux gagner sa vie qu’en France, et pourrait même subvenir tout seul aux dépenses quotidiennes. Mais comme je ne compte pas rester à la maison, on va avoir plein des sioux (si tout va bien) et donc on pourra se faire plaisir !
- les quartiers résidentiels sont aussi clean, bien entretenus et kitsch que dans les meilleures séries américaines. Ils laissent beaucoup de place aux espaces verts et aux coulées vertes piétons/cycles.
- d’après la doc que l’uni a remise à Xavier, les charges d’eau sont comprises, ce qui peut être pas mal compte tenu du climat. Je dis bien « les » charges d’eau car l’Australie est un pays où l’eau est rare et précieuse, et donc contrairement à la France, championne du monde du gaspillage, ici il y a 2 circuits d’eau : eau potable (robinets, et électroménager) et « recycled water » pour les toilettes et l’arrosage des jardins. :D
- la cuisine est quasi équipée : toujours avec four et plaques, électriques dans le cas d’un appart et souvent au gaz pour les maisons individuelles. Question posée à l’agent : si l’électroménager tombe en panne, c’est à l’agence de remplacer, ainsi que la plomberie.
Autre spécificité rigolote de Mawson Lakes (je vous dirai plus tard si c’est le cas en Australie en général), la buanderie. La buanderie est traditionnellement une pièce où l’on trouve un évier assez profond pour faire la lessive à la main (première découverte, moi, à part en camping, lessive à la main, connais pas :D) et les branchements pour la machine à laver. Et bien lorsque qu’un logement est trop petit pour avoir une pièce dédiée à la buanderie, ils construisent un placard spécialement pour mettre tout ça, c’est énorme !
Ils doivent nous prendre pour des rustiques quand ils viennent en France et voient que chez nous la machine à laver peut aussi bien se trouver : dans une buanderie, salle de bain, cuisine ou même sur le balcon parfois !
- la douche à l’italienne est ici la norme, et dès que l’habitation atteint une certaine surface, c’est toujours douche + baignoire !
- la climatisation est de rigueur ici, confortable certes, mais pas forcément justifiée à mon avis. alors C’est vrai qu’il fait chaud, mais pas plus qu’à Toulouse en plein été, d’autant plus que la brise marine se lève toujours l’après midi (en tout cas, c’est le cas depuis que nous sommes ici) et je crois que je vais m’acheter quelques pulls, parce que je suis partie un peu léger sur ce coup là !

Enfin voilà les spécificités de l’immobilier en Australie, ce à quoi il faut rajouter :
- tu paies à la semaine
- il y a des sociétés spécialisées dans le « connecting » : tu coche une case sur le dossier à l’agence immobilière et ils te font les démarches électricité, gaz, téléphone, internet et assurance.

mercredi 14 janvier 2009

Singapore Changi -> Adelaide

   Au bout de 4+12+4+1+2 = 23 h de vol sans avoir beaucoup dormi, nous commençons à puer sévère (surtout Xavier !) et à ne plus être aussi zen qu’au début du voyage (surtout moi !)
Et vous allez voir que ces 2 remarques ont leur importance.
   En effet, grâce à notre hôtesse greluche de l’aéroport de Toulouse, nous n’avons pas eu droit aux places hublot, soit, mais elle a en plus trouvé le moyen pour ce vol là, de nous placer au milieu de la rangée de 4 sièges centrale…. :s
Xavier se retrouve avec Mary Poppins à sa gauche, et moi avec un cendrier allemand à ma droite.
Coïncidence heureuse, mon cendrier se trouve avoir 2 collègues sur le même avion, mais ils ne sont pas placés au même endroit.
Je leur propose alors d’échanger nos places pour qu’ils puissent être placés côte à côte, et pour que nous ayons une chance d’avoir des sièges mieux placés. Ils tergiversent un peu, expliquant qu’ils ont les mêmes sièges que nous, ce à quoi nous répondons que peu importe.
Nous nous apprêtons à changer de place, et donc nous récupérons nos affaires et Xavier prend les billets pour voir où nous serons placés.
Et là, la naïve honnêteté de Xavier leur fait remarquer qu’ils sont bien à côté d’une allée.
Et donc ils ne souhaitent plus se déplacer. AARRRRGGGH !
   Enfin bref, à part pour mon voisin que j’ai fait se lever 6 fois (au moins !) au cours du trajet, cela ne nous a pas incommodés outre mesure, étant donné que nous sommes tellement morts à ce moment là que nous n’avons pas vu le décollage (et croyez moi, pour dormir au moment d’un décollage, faut sacrément écraser !).

   Et donc voilà, au bout de 7 heures de vol supplémentaires, nous voici arrivés à Adelaide, donc l’aéroport ressemble beaucoup à celui de Toulouse (pas très grand).
La bonne surprise de la récupération des bagages : j’ai retrouvé mon appareil photo ! Et encore plus incroyable compte tenu de ses conditions de voyage : il marche !
En fait, il était tombé dans le grand sac plastiques dont nous avions enveloppé nos sacs de montagne. A savoir que le sac de Xav est arrivé sans plastique, et le mien était ouvert vu que la greluche de Toulouse, (toujours elle !) avait collé les étiquettes d’identification bagage sous la poche.
Passage de douane, que nous aurions pu éviter, où la ceinture en graines de Cuba ramenée par Maman leur pose problème. Il faudra donc que je retourne à la douane pour réexpédier la ceinture vers la France.
Maman, si d’ici là tu veux que je t’envoie des australiennetés, dis le, que je complète le colis !

   Donc après nos 2h passées à la douane, nous ne retrouvons évidemment pas le chauffeur qui était sensé nous attendre à l’aéroport. Mais nous retrouvons la pancarte « UNISA - PUCEL » au bureau d’information.
Heureusement, nous n’avons pas tardé à retrouver notre chauffeur. En effet, celui-ci ne nous voyant pas arriver était allé téléphoner à l’Unisa pour savoir si nous étions bien dans l’avion.
   Au cours de toutes ces démarches à l’aéroport, nous avons déjà pu nous rendre compte comme les australiens sont sympas et serviables. On nous l’avait dit avant de partir, donc pas de surprise en soit, mais il faut souligner leur extrême gentillesse.

   Nous arrivons enfin à notre hôtel, dont le studio n’est pas prêt, alors qu’à ce moment là, nous n’avons qu’une envie (ou plutôt deux) : douche + sieste.
Tant pis ! On pose les sacs et on commence par aller se faire un petit ravito au Woolworths du coin (= Champion).
   Et c’est là que le deuxième trait de caractère des australiens se révèle : la paranoïa !
En effet, après l’avant goût parano de la douane (ils nous ont quand même lavé les chaussures pour être sûrs que nous n’allions pas leur amener la troisième épidémie de peste bubonique canine), je veux filmer l’intérieur du magasin pour vous faire partager notre arrivée dans un pays du Commonwealth, là maintenant c’est sûr, on sait que nous ne nous sommes pas trompés : salami en veux-tu en vlà, dried meat sticks (bâtonnets de viande séchée et épicée), rangées de légumes tous pareils : calibrés, lavés, découpés, cirés.
Et ben c’est limite si j’ai pas fini au poste, fichée en temps que terroriste….

Enfin voilà, vers midi nous avons enfin pu nous poser avant de repartir explorer Mawson Lakes l’après midi.

   Donc nous habitons à environ 10 bornes d’Adelaide, dans une ville nouvelle en travaux d’expansion impressionnants. En effet, en arrivant on se dit que la génération spontanée existe peut être en Australie !
Mais c’est une petite ville très sympa, très balnéaire avec ses multiples lacs et parcs, soleil évidemment et température comprise entre 20°C au lever du jour et ça peut monter jusqu’à 41°C (comme mardi, mais on s’en fout on n’y était pas !) mais ya du vent pour rafraichir tout ça :D
On a décidé pour commencer d’habiter là, parce que :
      - c’est vraiment sympa, ça ressemble à Ramonville ou Castanet (jolies maison, petits collectifs de 2 étages maxi)
      - ya pas mal de commerces, banques, pharmacie, médecins et deux agences d’intérim pour moi : en gros, si tu dois aller maxi une fois par mois à Adelaide pour acheter un truc, c’est bien le maximum
      - Xav pourra aller à l’université à pied, en vélo ou en bus en 10 minutes, et sans voiture ça semble compliqué d‘habiter ailleurs.
      - ya une gare qui dessert Adelaide toutes les 30 min en 15min, donc quand je péterai les plombs de ma desperate suburb town, yaura moyen d’aller respirer les gaz d’échappement assez vite !

Enfin voilà, on doit visiter des apparts cet après midi, on vous tiendra au courant !
Au fait, ya pas l’internet à l’hôtel, donc Xav postera des nouvelles de l’université, mais a priori il ne devrait pas commencer le boulot avant la semaine prochaine (c’est-ce qu’on a décidé, sous réserve de se que dira Lynette (RH) tout à l’heure quand il ira la voir).
Donc pour la communication, ça risque d’être un peu épisodique cette semaine (on n’a pas trouvé de McDo…).

Une petite photo de Xavier qui se détend dans un des parcs de Mawson Lakes.

mardi 13 janvier 2009

Toulouse Blagnac -> Singapore Changi

Bon et bien avoir tout essayé pour rater le premier vol (merci les familles et les copains !) la suite du trajet s'est déroulée sans aucun problème.
Vous pouvez d'ailleurs le constater à nos mines réjouies et presque reposées de la photo ci jointe !Donc pas à pas, notre trajet jusqu'à Singapore Changi !

1/ Toulouse -> Paris CDG : une remontrance (méritée) des stewarts à Toulouse :
Si tous les voyageurs font comme nous, AirFrance va avoir la même réputation que la SNCF !
Note pour plus tard, ne pas embarquer à 17h55 pour un vol décollant à 18h10. (surtout si comme moi tu sonnes au portique mais ils ne trouvent pas pourquoi, donc tu te prends bien la honte à arriver :
- en retard après 4 appels au haut parleur
- à moitié à poil (non, on est pas loin de marseille ;) car entre la ceinture, les chaussures et les baleines du cache-nénés, kikicé qui fait sonner ? )
Mais bon, on est rentré dans l'avion, donc on a eu la correspondance, on verra à adelaide si les bagages ont suivi (et oui, ils enlèvent les bagages des personnes qui ne se présentent pas, donc surprise !)
De plus, on a assisté à un coucher de soleil sur les Pyrénées, et c'était magnifique !

2/ Attente à Paris :
Une fois arrivés, nous sommes passés en zone internationale.
Pour s'occuper, on a joué au juste prix. Voulez vous jouer avec nous ?
Le gagnant se verra attribuer nos chaleureuses (et puantes après 30h de voyage) félicitations.
Allez, début du concours.
Quel est le prix de :
- un camenbert au lait cru ?
- un Montdore au lait ?
- 30g de caviar ?
- une conserve de 500g de foie gras d'oie au Porto ?
- le "ELLE" édition anglaise ?
Après ce grand moment culturel, nous avons fait nos poches pour nous débarrasser de nos derniers euros.Montant de notre fortune : 18€96.
Et voici comment nous (enfin, je...) l'avons dépensé :
- 4 tablettes de chocolat (noir gingembre / noir Earl grey / lait caramel beurre salé / lait banane séchées)
- "ELLE" édition frnaçaise
- Closer

3/ Paris CDG -> Singapore Changi :

Nous n'avons pas pu avoir de sièges coté hublot, mais on s'est retrouvé dans la rangée centrale tout au fond, tout au fond à côté de l'allée, et c'était très bien.
En effet, comme on était au fond, on était près de la cabine d'équipage, donc du ravito liquide, solide, des gogues et surtout, surtout ! près du hublot de la porte arrière que j'ai squatté à chaque fois que les turbulences nous ont permis de nous lever.
Parce que en terme de turbulences, c'était assez rock&roll ! à peu près 10 minutes après le décollage, on commence à traverser une zone de turbulences bien corsée, du style que si tu as eu le malheur de poser un truc sur ta tablette tu te le prends en pleine poire.
A ce moment là, fatigue aidant, la nausée me prend.
Evidemment, pas de "air sickness bag" à mon siège, mais Xavier craignant pour la longueur du trajet à venir m'a de suite cédé le sien (je ne m'en suis pas servie)
C'est dans ce genre de situation que les souvenirs de tes collègues de quand tu as travaillé pour airbus reviennent :
" - oui, au début, le 747 et le 340 ils étaient trop lourds car longs par rapport à la force de portance exercée sur les voilures (si tu dis "ailes" dans l'aéro, tu es considéré comme un blaireau, sache le petit scarabé !), et (si tu as fait de la physique, continue ta lecture, sinon passe directement au paragraphe suivant) comme les forces sont opposées, elles créent une force de cisaillement au niveau de la cellule qui tend donc à se déchirer au niveau de l'implantation des voilures..."
Merci les collègues pour ces explications rassurantes !
Donc, ya du gros temps, tu sais que le gros navion, il a l'épaisseur d'une boîte à sardines et là, tu es contente d'être située en queue d'avion. Ben oui, vu que c'est là qu'ils mettent les boîtes noires, si tu par miracle tu as une chance de te sortir d'un crash aérien, c'est bien là !
Pour nous remettre de nos émotions, nous avons fêté notre départ par une coupe de champagne, repas arrosé de rouge et café-digeo.
Donc tu te doutes bien que la première partie du voyage est passée très très vite étant donné notre taux d'alcoolémie et nos insomnies de la semaine passée.
A noter pour notre défense que ce sont les stewarts eux mêmes qui nous ont incités au digeo pour "bien dormir". Ils sont très professionnels chez AirFrance, non ?
Je me suis réveillée assez tôt parce que j'avais vu que la trajectoire de l'avion nous faisait passer par l'Inde, et je voulais voir l'Himalaya.
Bon alors entre les turbulences, les nuages et la trajectoire qui nous a fait passer assez loin au sud, je n'ai vu de l'Himalaya qu'une bande dentelée de blanc à l'horizon.(En gros, quand tu vois les Pyrénées de Toulouse, c'est hachement plus impressionnant !).


Et voilà, quelques séries, films et parties de qui veut gagner des millions plus tard (d'ailleurs, on a répondu à toutes les questions, mais on a pas eu l'argent, elle est où l'arnaque Jean Pierre ?!) nous voici à Singapour où j'ai vu un 380 sur la piste, il fait chaud, mais c'est très supportable, et surtout, le Wifi est gratuit !
Donc là on fait nos geek, côte à côte chacun sur sa machine à pianoter comme des tarés...ya certaines choses qui changent pas !

dimanche 11 janvier 2009

Comment ça marche ?

Ce blog n'est pas tout à fait public : pour le visiter, il faut avoir été invité par Perrine ou moi. Ça nous permet de raconter plus de choses sans exposer notre vie à tout le monde. On peut aussi publier des informations qu'on ne pourrait pas donner sur un site normal, comme des adresses email. Pour vous c'est pareil dans les commentaires.

Si on a oublié d'inviter quelqu'un et qu'il souhaite voir notre blog, il faut qu'il nous contacte à l'une des deux adresses suivantes (ou à nos adresses habituelles), ou bien que quelqu'un nous laisse un commentaire avec son adresse mail. On lui enverra une invitation.

xpucel@gmail.com
perrine.laurent31@gmail.com

Il se peut que les invitations soient à durée limitée, en particulier si vous n'avez pas de compte gmail (ou picasaweb, igoogle, etc). Si un jour vous n'arrivez plus à accéder à notre blog, écrivez-nous, on renouvellera l'invitation.

Bisous à tous

Perrine et Xav.

samedi 10 janvier 2009

Bienvenue !

Coucou tout le monde !
Chose promise, chose due, voici le blog que vous attendiez tous a corps et a cris !
(Bon, je m'avance peut etre un peu, mais apres tout, je suis suffisamment loin pour que vous ne voyiez pas mes chevilles, alors...)
Pour celles et ceux qui n'auraient pas recu nos premiers mails, les premiers posts sont les copies de ceux ci.
A venir, des photos, des videos, des sons, oui, vous saurez tout sur Xav' et Perrine in Aussie down under !