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2009.01.24-26 Kangaroo Island |
A cause des dates, on a loupé la fête nationale du 26 janvier. Mais ça nous a permis d'être super tranquilles dans notre voyage. On était un groupe de 10 jeunes plus le guide.
Jour 1 : on commence par se donner rendez-vous en ville, et on se fait ramasser (avec un bon quart d'heure toulousain) par Bob notre guide. Bob était en bob et en tongs, et nous accueille avec un "So ready to go surfing ?" ce qui donne tout de suite comme un air de vacances.
Après une heure de route, initiation au surf ! Il faut dire qu'ils ont des plages faites pour ça : tu as pied partout, donc pas besoin de nager pour remonter le courant. Les vagues sont lentes (donc faciles à prendre) et te portent sur 10-20 mètres. En 2-3h, on arrivait à se lever sur les planches.
Ensuite, on a surtout fait de la route et du bateau, et encore de la route avant d'arriver au camp. Dans le bateau on a vu un phoque qui squattait le port, puis sur la route on s'est arrêté voir des koalas. Mais nous on en avait déjà vu plein à Morialta Park, on nous la fait pas, nous. Au moins on a pu prendre des photos cette fois.
Soirée au coin du feu, bien sympa. Le soir avec la brise marine, l'air se rafraichissait et pendant la vague de chaleur, ça fait du bien.
Jour 2 : On a commencé par une petite balade dans un bosquet pour voir des kangourous. En fait ils se mettent à l'ombre pendant la journée, et sortent la nuit pour manger. Je crois me souvenir que le principe de la poche ventrale, c'est aussi pour que le petit se mette en "pause" pendant les sécheresses, et sorte et grandisse quand les conditions le permettent (jusqu'à plus d'un an !). On n'a pas dégainé l'appareil photo assez vite.
Ensuite, démonstration d'oiseaux à la volière du coin. Ils ont trouvé le truc pour intéresser les gens : ils ont un gamin de 5 ans, qu'ils entraînent à montrer les oiseaux. Alors de suite tout le monde sort les appareils. Coup de coeur pour le Kookaburra, l'oiseau qui rigole.
Après le repas, on a foncé à Remarkable Rocks, on faisait la course avec un car de 50 touristes venus à la journée. C'était sympa, mais pas facile de prendre des photos avec 1 seule personne dessus.
Puis, au cap le couédic (oui oui, c'est le vrai nom), on a vu un squat de phoques sous une arche rocheuse. Très sympa.
La nuit, on est sortis voir des pingouins qui passent la journée en mer et remontent la nuit pour creuser un petit nid d'amour, ce qui permet aux meilleurs architectes de séduire la donzelle. Et sur la route, on a effectivement vu des kangourous partout.
On dormait dans des bungalows à 300m du feu de camp, et je suis rentré seul sans lampe de poche, par une nuit sans lune. Et ben ces cons de kangourous ils m'ont foutu la pétoche ! J'entendais des trucs de 50 kilos sautiller à 2 mètres de moi, puis s'arrêter ... silence total. Ils étaient à 1 ou 2 mètres, ils me regardaient, et moi je ne pouvais pas les voir. Au bout de 10 minutes ça devenait un peu stressant, quand même.
Jour 3 : on a commencé par voir d'autres phoques, des sea lions, une espèce particulière qui ne se reproduit qu'à Kangaroo Island. Ben autant les koalas ils ne bougent pas trop, autant les phoques c'est une autre échelle. Ils sont capables de rester 4 semaines sur la plage à dormir et attendre qu'une femelle accouche pour la rengrosser aussitôt. En général au bout de 4 semaines, ils sont trop faibles et se font dégager par un aute mâle plus en forme.
Ensuite, c'est parti en session sandboard !! Ca c'était vraiment rigolo. Bon ok on peut pas tourner (quoi que à la fin j'ai fait un demi virage pour éviter Perrine). Bon ok il faut remonter à pied, et waxer à chaque descente. Bon ok quand on se prend une vautre, ça fait assez mal. Mais c'était bien marrant.
Enfin, petit arrêt à la plage qui a été élue meilleure plage d'Australie en 2002. Pourquoi ? Parce que :
- elle est jolie
- difficile d'accès donc il n'y a pas trop de monde (en Australie ça veut dire personne)
- longue de quelques kilomètres, donc elle peut quand même accueillir des foules dépassant les 20 personnes
- avec des vagues qui permettent de faire du surf, mais aussi de se baigner tranquille
- elle est très sûre, grâce à son sable clair et fin qui se fait emporter par les rips (courants dangereux). Ca permet de les détecter facilement depuis la côte, et d'aller se baigner ailleurs en toute sécurité (selon les standards Australiens). On sent bien la culture surf, quand même.
Bref, c'était bien sympa. On a utilisé plein plein de crème solaire, on a vite compris que le barbecue (au gaz) était un instrument important de la culture Australienne, et on a pris le pli.
Voilà je crois que je n'ai rien oublié.