Joyeux Noël !

Bonjour à tous nos lecteurs, et joyeux noël à vous.

Si vous lisez ce message le 24 décembre, sortez de devant l'ordinateur et allez voir votre famille !

On a pris un peu de retard sur le blog, on a reçu la visite de Paule, Jean-Yves et Monique (mes parents et ma tante) pendant 3 semaines. C'était super, on a voyagé et pris plein de photos. Le temps de se reposer et on vous les mettra en ligne.

Emilie et Patrice, deux insaiens embarqués dans un tour du monde de 2 ans, sont arrivés chez nous hier soir. Elodie, une autre insaienne qui travaille à Melbourne vient de débarquer, et nous allons donc passer un noël entre français ! Au menu, foie gras (un grand merci très très beaucoup aux parents), canard à l'orange et fondant au chocolat, pour le 25 au midi. Pour ce soir, ce sera barbecue de crocodile, kangourou, émeu et chèvre sauvage.

Ici il fait bon (25°C c'est à dire pas trop chaud) et on a du mal à se sentir dans l'esprit de noël. Mais on a quand même notre sapin, fait entièrement par Perrine !


Voilà, donc ici comme en France, on souhaite à tout le monde de joyeuses fêtes !

Parents, Uluru, Sydney, Barbecue, Marius, etc.

Du 1er au 19 décembre, nous avons reçu la visite de mes parents Paule et Jean-Yves, et de ma tante Monique. C'était super bien, pour plein de raisons, alors dans l'ordre chronologique :

• On a pu montrer comment on vit ici, et partager notre quotidien, qui nous plaît beaucoup (maison, ville, etc). Ils ont eu de la chance côté animaux, ils ont quasiment tout vu : koalas de près, un kangourou, presque tous les oiseaux de Mawson Lakes (pélican, héron, aigrette, spoonbill, perruche, pigeon punk, etc) sans trop faire d'efforts.
  
• Ils ont réussi à faire passer du foie gras, des rillettes et du pâté de canard dans des boîtes de conserve. En plus d'être super bon, ça rappelle la maison.
• On visité Uluru et Sydney, plus de détails et des photos après.
• On a pu passer du temps ensemble. Eh oui, dans l'ordre chronologique ça arrive à la fin, parce qu'on n'a pas arrêté de courir pendant les 2 premières semaines. Le rythme était ... soutenu.
  
• On était pas tous seuls à l'autre bout du monde pour la naissance de Marius (le 18 décembre en France, sauf qu'ici c'était déjà le 19), on était 5 à tourner en rond les derniers jours. Ça a aidé quand même.

Bref, on a passé de super moments. Voici un résumé, accompagné de photos. Pour les photos, je comptais faire une sélection entre mes photos et celles des parents et de Monique, mais j'ai abandonné, parce que les appareils photo n'étaient pas tous réglés à la même heure, donc pas moyen de trier les photos dans l'ordre sans les renommer une par une. Il y a bien des programmes gratuits pour décaler l'heure de prise de vue des photos, mais ça ne marche pas pour les vidéos, et puis ça devenait trop le bazar donc j'ai lâché l'affaire. Donc il n'y a que mes photos (sauf pour Hong Kong où c'est celles des parents, mais pas de Monique).

Hong Kong et Adelaide
Pendant le voyage aller, ils avaient 16h d'escale à Hong Kong (comme si le trajet n'était pas assez long comme ça !). Ils ont pu sortir de l'aéroport et visiter la baie, ça fait envie. Je vous ai mis 2-3 photos, mais les parents en avaient 111, et Monique 149.

2009.11 Parents Hong Kong

Arrivée à Adelaide le lundi matin, on les a baladés pour ne pas qu'ils s'endorment dans la journée et qu'ils prennent le rythme tout de suite. Direction Morialta un parc à la sortie de la ville, où on a vu 3 koalas dont un juste au-dessus du chemin.

2009.11.30 Ballade à Morialta

Au final, ils n'avaient pas du tout sommeil, et c'est nous qui sommes allés au lit en premier. Mais tout le monde a bien dormi.

Uluru
Pas le temps de se poser, le mardi il fallait déjà faire les bagages (plus petits) pour reprendre l'avion pour Alice Springs, destination Uluru. Perrine n'est pas venue parce qu'elle y ira avec ses parents. On est arrivés mardi soir, repas à un restau où l'on a goûté au crocodile, au kangourou (bon moi je connaissais déjà), au chameau et à je ne sais plus quoi. C'était pas mal. Et mercredi matin à 6h, le camion est venu nous chercher à l'hôtel.

Le tour de 3 jours était vraiment sympa. D'abord le guide avait une sacrée tchatche, ce qui est un avantage pour parler de la culture aborigène, où tout se transmettait par oral, par des histoires dans lesquelles mythologie, histoire, rituels et cérémonies, loi et valeurs, justice et géographie sont mélangées. Par contre c'est un inconvénient quand il parle anglais et que je dois me taper la traduction pour les parents et Monique, qui se rendent bien compte qu'ils ont perdu au change. On a eu aussi droit à des leçons de géologie et de botanique. On a fait 1200 bornes en 3 jours, et on a dormi dans des swags (des espèces de sur-duvets avec un matelas intégré, étonnamment confortables sur le sable rouge et fin du centre de l'Australie).

2009.12.01-05 Alice Springs

Le premier jour on a fait 500 bornes, puis à 14h sous le cagnard, on a visité Uluru (aussi connu sous le nom d'Ayers Rock). 2 heures de visite avec les commentaires du guide, puis une ballade autour du rocher. Un clan, ou une tribu, vivait près du rocher, et les sites (caves, plateaux) les plus importants ne sont pas ouverts à la visite (la piste s'éloigne du rocher, et des panneaux invitent à ne pas prendre de photos). Mais on a pu avoir un bon aperçu de leur culture. Au niveau géologique, il est aussi particulier: c'est un rocher formé par des sables compactés en strates (jusque là c'est classique). Mais il a été pivoté à 80° sous les mouvements tectoniques, ce qui a rendu ces strates presque verticales. L'eau de pluie (rare mais présente) a donc érodé le rocher parallèlement aux strates, et non perpendiculairement comme ailleurs, créant des cascades de vasques et des caves assez uniques (voir photos). On a fini par faire la traditionnelle photo au coucher de soleil, avec apéro au mousseux, ce qui n'avait rien pour déplaire après cette journée très très longue et chaude (35° à l'ombre, mais nous on s'en fout on était en plein soleil).

Le deuxième jour, lever à 4h du matin pour aller voir le lever de soleil sur Kata Tjuta, dit le grand-frère d'Uluru. C'est un rocher similaire, mais il s'est cassé en plusieurs morceaux. De plus son inclinaison moins forte lui a donné une érosion plus classique. C'est un lieu dans lequel les garçons aborigènes étaient initiés à la chasse, et où des rituels de passage à l'âge adulte étaient menés par les locaux. On y a fait une randonnée, que l'on a fini à 10h30, où il commençait déjà à faire trop chaud. Puis 3-4h de route, pour arriver à un camping où l'on a apprécié la piscine (on n'y croyait pas) et le repas au feu de bois avec du pain maison et du curry. Les repas étaient super bons.

Enfin le 3e jour, on a fait King's Canyon, une autre randonnée avec des pauses guide. Au menu, un peu de culture du clan aborigène local, les plantes, la géologie (il y a des plages fossilisées). Une fois encore on s'est levé à 4h du matin, on a commencé la marche à 7h et fini à 10h30, il était grand temps (37°C à l'ombre, l'après-midi). Le guide a essayé de nous faire avaler une histoire de koalas pygmées, mais les parents ont un zoom trop efficace sur l'appareil photo et on a vu que c'était une peluche ! Il faut dire qu'ils bougent tellement peu que c'est très tentant de faire cette blague.

Bref, on est rentrés, un jour de repos, puis les parents ont fait la great ocean road et ont visité Melbourne, pendant qu'on bossait. On s'est tous (Perrine aussi cette fois) retrouvés à Sydney pour le week end du 11 au 14.

Sydney
Sydney c'était très bien aussi. On a visité les plages connues (Manly et Bondi), on a fait des attrape touriste (la sydney tower), et des restaurants. La remarque qu'on s'est fait avec Perrine c'est que on se sentait vraiment dans une ville, alors qu'à Adelaide on n'a pas cette impression. Ça nous a fait du bien.

2009.12.11-14 Sydney

On a commencé par marcher vers le port, où se trouvent l'opéra et le pont (les 2 monuments à voir à Sydney, voire en Australie). Puis on a pris le ferry pour aller à Manly, ce qui nous a donné de bonnes vues sur la ville. La ville est assez verte, et a une longueur incroyable de côtes (17 km dans la baie principale, puis encore plus sur la côte et les baies secondaires), ce qui donne une impression agréable, très différente des capitales européennes. Ça rappelle Arcachon, ou Stockholm, avec un centre ville à la New York. Mais c'est Sydney. Il y a des plages sur l'océan pacifique, avec des vagues, et donc les surfeurs n'ont pas à aller bien loin. On y a passé l'après-midi, puis on a fait la Sydney Tower dans la soirée, une tour plus haute que les autres de laquelle on a une superbe vue sur la ville.

Le 2e jour on a fait une autre plage, Bondi, avec ballade, baignade et repas. Les vagues étaient un peu grosses à notre goût donc la baignade a été courte. Dans l'après midi, on a visité le Darling Harbour, le port historique qui n'est plus qu'une enfilade de restaurants en esplanade sur 2 étages. Sympa. On a visité le wildlife park, un zoo sur les espèces australiennes, qui est bien fait.

Le 3e jour, on a fait le musée de la Marine (pendant que les parents visitaient le jardin chinois et Monique les boutiques). Eh oui 3 jours c'est court, on avait pas les mêmes priorités, donc on s'est séparés. On s'est retrouvés pour visiter The Rocks, l'ancien quartier près du port, qui a été épargné par les gratte-ciels, et qui est le suel endroit avec des maisons anciennes. Ce quartier de 2-3 étages pris entre les gratte-ciels et le pont (qui est lui aussi gigantesque) donne un véritable effet d'échelle. Il y a ces vieilles maisons de 3 étages, puis 2 fois plus haut une bretelle d'autoroute, qui en fait passe au pied du pont et des gratte-ciels (bon en fait la colline joue un peu, mais c'est saisissant).

Adelaide et Marius
On est enfin tous rentrés à Adelaide pour les derniers jours, où on a pu se poser un peu (même si je travaillais). Les parents ont passé une journée en ville, puis le SMS de Matthieu disant que le petit était en route et que Marie et lui partaient pour la maternité nous a cloués au téléphone. Après avoir trompé l'attente en discutant, en cousant, en lisant, etc, pendant 3 jours, le petit Marius est finalement arrivé, quelques heures à peine avant que les parents ne prennent l'avion pour rentrer en France. Au final, ils ont pu voyager l'esprit tranquille, et nous souffler un peu.

Xavier, le roi du petit déjeuner !

Cela fait maintenant 3 jours que nous avons retrouvé nos températures habituelles et c'est parti pour durer, 37°C prévu pour aujourd'hui et demain.

Le thé du matin est donc devenu, hmm... insupportable, et nous avons troqué notre boisson pour une autre, réalisée de main de maître par Xavier (ainsi que la confiture de mangue étalée sur la tartine).



Rassurez-vous, ce n'est pas parce qu'on est en Australie qu'on attaque à la Guiness de bon matin, c'est juste un "frappé" auquel Xav' avait gouté en Grèce et qu'il nous prépare le matin !

Bonne journée !

WE Yorke Peninsula 30/10 - 1/11

Une chose n'est pas coutume, ce week end la météo nous prévoyait grand beau temps et des températures "australiennes", à savoir 36°C prévus pour dimanche.

Malgré la défection de Joséphine (une durite n'ayant pas supporté la montée à Morialta jeudi, on en a profité pour faire changer le cardan et donc elle a passé le we chez le garagiste...) nous avons donc sauté sur l'occasion de partir (ENFIN !!!) camper, destination : YORKE PENINSULA !

Après la prise de décision jeudi soir, j'ai un peu speedé vendredi matin pour tout préparer pendant que Xav' était au labo avant de partir moi même bosser.
Enfin bref, une fois notre Hyundai Getz manuelle récupérée (ouuuhh ! grande première le levier de vitesse à main gauche mais avec les vitesses placées comme en France, un peu chelou !), nous avons hitté la road (surtout Xavier !) et 4 heures plus tard nous voilà rendus à Corny Point, plage orientée à l'ouest pour profiter du coucher de soleil sur l'océan.
Et là, non seulement on a eu droit au coucher de soleil, mais c'est ce moment là qu'ont aussi choisi une demie-douzaine de dauphins pour venir se tirer la bourre en face de nous !
Bon, on passera rapidement sur la nuit (pourrite !) que nous avons passée là (merci les red necks du coin d'être venus par deux fois en pleine nuit à 2/3 h d'intervalle faire le tour de la tente en mobylette tunée) de toute façon, l'objectif du we était le Innes National Park à l'extrémité de la péninsule.

L'itinéraire de notre week end :

Afficher la carte du voyage en grand.

Samedi matin 9h30 nous voilà en train de payer le permis de visite du parc et le camping (= remplir un formulaire, mettre les sous dans l'enveloppe avec l'original dans une boite aux lettres et afficher le duplicata sur le pare brise de la voiture) et 10 minutes plus tard première rencontre avec la faune australienne : maman émeu et ses 6 petits dans la plaine au bord de la route !
Puis traversée du parc pour aller planter la tente dans un des sites prévus à cet effet, évidemment on a choisi un des plus éloignés avec de la tôle ondulée pour y accéder (mais subjectivement, c'était le mieux !).
Petite carte du parc pour vous donner une idée, on a planté la tente à Shell Beach :



Petite déception vite surmontée quand on arrive, les seuls emplacement dispos sont évidemment ceux au soleil (ben oui, sinon les 2 énôôôôrmes pick up du pécheur d'à coté seraient garés au soleil, trop dur le camping dans ces conditions....!) et le seul non envahi par les fourmis a dû servir la nuit précédente à un joli feu encore tiède quand on arrive (à savoir que les feux sont strictement interdit à cette période dans le parc...). Enfin bref, après une demie heure de terrassement et un litre de répulsif, la tente est montée et on repart explorer le parc.

Le long de la piste, on se trouve nez à nez avec un "sleepy lizzard", rebaptisé par les autochtones "stupid lizzard" car ne trouvant rien de mieux que de faire la sieste sur les routes, bitumées ou non. La bête est assez marrante, car sa queue est courte et trapue et ressemble à sa tête, ce qui fait que sur la route au début je me demandais ce que c'étaient que ces concombres de terre (ben oui, ya bien des concombres de mer, alors pourquoi pas des concombres de terre ?).

On a commencé par une petite balade pompeusement baptisée "Royston Head Hike" (oui, pompeusement parce que désolée, mais 2 km, c'est pas une rando !) qui nous a bien régalés de paysages magnifiques le long de la côte, de fleurs et de crottes d'émeus (c'est rigolo les crottes d'émeu, on dirait des grany !) mais pour la faune, bon, ça devait être l'heure de la sieste parce que nada.
Après la balade, on se met en quête d'une plage sympatoche parce qu'il commence à faire bien bien chaud et que la nuit de la veille ayant été mouvementée, on ne serait pas contre une petite sieste.
Sur le chemin on visite le Inneston Historic Township, village bati pour exploiter une mine de gypse entre 1913 et 1970. C'est quand même impressionnant de voir les restes d'une communauté qui vivait dans une autarcie quasi totale et qui a été dissoute lorsque la mine a fermé.

Ne trouvant pas de plage à notre goût, on se retrouve au Visitor's Center où on se fait conseiller de ne pas se baigner à cause des courants, mais que si on y tient vraiment, Shell Beach est quand même très jolie.
Donc retour à la case départ, et effectivement, avec un litre de crème solaire et un autre de répulsif, Shell Beach est vraiment superbe. Petite crique aux eaux turquoises (et froides !), sable fin et blanc, et pour tous voisins, 2 couples de pêcheurs. Tout ça à 50m de la tente !

De retour au campement, on a la surprise de voir maman kangourou et ses 2 petits venir brouter à même pas 10m de là où nous nous trouvons. Ils ont l'air de connaître le règlement du Parc, parce que nous continuons à vaquer à nos occupations, et ils ne semblent pas plus effrayés que ça. Ça nous change de nos rencontres habituelles avec les kangourous qui sont quand même des animaux très peureux.

On profite du crépuscule pour partir marcher le long de la Gym Beach Hike. Autant au début la balade au clair de lune est féérique, autant au bout de 3 km quand on se retrouve à cheminer dans la forêt de mallee et gum trees avec les bruits inidentifiables tout autour je fais moins ma maline et finalement on finit par faire demi tour et rentrer se coucher.
On sera encore réveillé cette nuit là par un kangourou gourmand qui lacèrera notre poubelle pour récupérer un trognon de pomme (ben oui, la poubelle abandonnée par des campeurs c****ds ne l'intéresse pas autant, elle ne contient que des paquets de chips).

Le lendemain matin, il est déjà l'heure de rentrer, ben oui il faut rendre la voiture pour 2.30 pm et avec 4h30 de route, pas le temps de traîner !
Avant de partir, on va quand même repérer le camp de Pondalowie et là, à 5m d'une tente, maman kangourou et son petit qui n'est nullement impressionné par notre présence et continue à téter.

En conclusion, un super week end : conditions météo géniales, du camping, des animaux, en veux-tu en voilà, que demander de plus ? (que les australiens respectent un peu plus leur environnement ? pas taper ! pas taper !).

Bon allez, après le poids des mots (comment ça, ma tartine est indigeste ?!), le choc des photos.
Enjoy !

2009.10.30-11.01 Week end Yorke Peninsula

Réveil difficile, fin d'hibernation programmée... on espère !

Coucou tout le monde !

Bon ça fait un moment que nos messages se font plus rares, mais y'a une bonne raison derrière tout ça : on n'a rien à raconter. Il faut dire qu'on a eu un mois d'Aout assez pourri, mais bon c'est normal c'est l'hiver. Par contre, le mois de Septembre a été encore pire, et ça c'était pas normal. Le temps commence à s'améliorer, lorsqu'on n'a pas de grosse dépression qui amènent du froid et de la pluie pendant 1 semaine, il fait tout de suite 30°.

On a quand même réussi à faire 2-3 sorties mais rien d'exceptionnel. Pour ceux que ça intéresse, voilà un petit compte rendu.

On s'est remis à l'escalade, on commence à prendre nos habitudes à Morialta (30 min de voiture). C'est sympa (clic sur l'image pour voir les photos).

2009.08.15 Escalade Morialta

On s'est balladés dans les marais à côté de Mawson Lakes, c'était tranquilou. Ce qui est marrant c'est que les panneaux décrivaient pas mal d'oiseaux, eh ben on les a presque tous déjà vu en allant au boulot.

2009.08.23 Ballade Marais

Pendant un week-end (le 6 Septembre) on voulait aller grimper dans un endroit sympa au bord de l'eau, mais il s'est avéré que le chemin d'accès traversait des patures (avec un émeu !) et était vraiment trop accidenté pour notre pauvre Joséphine. On a du faire demi-tour, et plutôt que la grimpe on est allés se promener sur le bord de mer un peu plus loin. Grand bien nous en a pris, on a vu des kangourous dans un champ sur la route, et dans les dunes on en a surpris 2 de très près (mais on n'a pas de photo). Ils faisaient facilement 1m80 ceux-là (par rapport à ceux de Kangaroo Island qui faisaient moins d'1m), mais on n'a pas bien vu si ils avaient les gants de boxe.

2009.09.06 Waitpinga beach

Enfin, le 5 octobre on est partis se promener au bord de mer plus près d'Adelaide. C'était sympa, on a vu 2 otaries (ou des phoques ?) tout près de la plage (de galets, personne ne se baigne). On ne sait pas trop ce qu'elles faisaient là, on soupçonne une mise bas.

2009.10.05 Ballade Hallet Cove beach

Sinon à la maison y'a eu du mouvement. Avec le temps pourrave de Septembre, il y a eu tellement de vent que 2 palmiers du jardin se sont cassé la figure. Coup de bol ils sont très légers, et on a pu les tutorer en espérant qu'ils reprennent leur angle initial.

Aussi, un jour on regarde le bassin avec nos 3 poissons, il y avait un héron dedans ! Le temps de le chasser, plus de poisson dans le bassin, il les avait bouffé. On avait été prévenus et on savait que ça pouvait arriver, mais on s'attendait à se les faire bouffer dès le début. Après 6 mois on s'était habitué, donc forcément on était un peu déçus. Mais le coup de théâtre, c'est que 2 semaines plus tard, on en voit un qui s'était planqué et qui a survécu au héron ! Il est un peu parano, il ne sort pas beaucoup de sous les plantes et il ne mange pas beaucoup, mais il est vivant. On pense l'appeler Ken.

Perrine travaille toujours comme serveuse chez Nick's. Elle a un meilleur emploi du temps, et on a 1 week end sur 2 de disponible, mais on n'a pas pu en profiter à cause du temps vraiment super pourri (demandez aux arbres).

Voilà les nouvelles ! En espérant avoir plus de choses à raconter maintenant que l'été s'approche.

Humour australien... ou pas !

Petite anecdote assez révélatrice de l'humour très premier degré qui règne par chez nous...

Vendredi soir, nous sommes invités à une soirée Woodstock Revival et nous ne pouvons pas y arriver ni les mains ni le ventre vides.
Nous nous arrêtons donc dans un des mini centres commerciaux qui se rencontrent ici à peu près tous les 800m.
Bière ? - OK : Liquor shop à proximité !
Pizza ? - OK : 2 pour 2.1 $, suite à une erreur du caissier, good bargain !
Mais la pizzeria étant encore plus accueillante que la salle d'attente de l'ANPE, le graaannnnnd écran avec le footy à fond en plus, nous nous replions vers notre QG en l'occurrence Joséphine (et puis oui, Xavier ayant a deux reprises essayé de lui faire remarquer son erreur, là c'était tant pis pour lui on n'avait pas trop envie qu'il s'en rende compte pour nous faire payer la différence).
Avec la température extérieure, les vitres de la voiture ne tardent pas à se couvrir de buée donc visibilité zéro.
Par contre, la buée n'étant pas un isolant phonique, on arrive très très bien à suivre la conversation de la voiture du couple qui s'est garé à côté de nous.

Conversation... ou plutôt monologue hurlant d'une greluche aussie style typique !
Bien décidée à m'en payer une bonne tranche, et aussi parce que c'est plus que caricatural à ce niveau, j'essuie une partie de la buée de la vitre pour obtenir l'image et, forcément, je commence à bien me marrer, parce qu'ils sont vraiment trop à côté !
Superbe coupé rouge ferrari, Lui est au volant - résigné - pendant qu'Elle lui hurle dessus tout en se maquillant (oui, oui, même dans ces conditions, les filles sont capables de faire deux choses en même temps...), on se demande si à eux deux ils atteignent les 40 ans.

My God ! Que n'ai-je mesuré à deux fois les conséquences d'un tel acte !
Constatant que oui, je lui fais l'affront suprême de me moquer d'Elle, sa cible se détourne de Lui pour m'adresser son flot d'injures ininterrompu.
(en même temps, avouez que
1/ Ce sont eux qui sont venus se garer à côté de nous au milieu d'un parking ni vide, mais ni plein non plus, où avec la lumière intérieure allumée il était clair que nous étions dans la voiture
2/ Subir 10 minutes d'explications hystériques à l'heure du repas - ô combien sacré pour nous, même lorsqu'il ne s'agit que de pizzas - ben vaut mieux en rire que s'en énerver, non ?)
Mes éclats de rire redoublent alors, constatant la bêtise de la demoiselle.

Pizzas terminées entre temps, nous allons acheter notre pack de bière au liquor shop.
En retournant à la voiture, nous apercevons le coupé rouge ferrari qui s'en va.
Mise en joie par cet épisode, je leur fais au revoir de la main et récolte (évidemment !) un joli petit doigt de la demoiselle en réponse.
Ma joie s'en trouve alors décuplée, et je continue à leur faire au revoir de la main au fur et à mesure qu'ils s'éloignent.
Et bien croyez le ou non, mais j'ai vu le moment où j'allais me faire taper parce que en jeune fille polie et courtoise je disais au revoir !
Au milieu de la route, le coupé s'arrête, Lui baisse sa vitre la main sur la poignée en me demandant si j'ai un problème (Euh, moi non, mais je crois qu'Elle oui !)
N'écoutant que mon courage, je me suis alors empressée de rejoindre l'abri de Joséphine.

Leçons à retenir de cet épisode ?
1/ Les Australiens ont un sens de l'humour très premier degré
2/ Les Australiens ont par contre un sens du spectacle très développé
3/ Les Australiens recherchent la moindre occasion de réussir une soirée, à savoir soupe de marrons pour tous !
4/ Je ferais mieux de me méfier la prochaine fois avant de me foutre de leur gueule... sinon le choc culturel pourrait être plus rude !

Ah les femmes j'vous jure

Petite frayeur ce matin, mais c'est une longue histoire. Je vous explique.
Février 2009 : on emménage, on souscrit au gaz et à l'électricité chez AGL.
Mars 2009 : première facture de gaz, on souscrit au prélèvement automatique.
Juillet 2009 : pendant qu'on est en France, une facture d'électricité, pas prélevée automatiquement. Il fallait le faire séparément pour le gaz et l'électricité. La facture est à payer pour le 17 juillet.
Aout 2009 : lettre de relance pour le 5 aout, où ils évoquent la possibilité d'actions qui peuvent aller jusqu'à couper l'électricité.
7 Aout 2009 : on revient en Australie, et on lit les lettres. On paye aussitôt par internet.
10 Aout 2009 : 2eme lettre de relance : "si vous avez payé, ignorez ce message. Payez avant le 18 aout sinon ...". On vérifie les relevés, le paiement n'a pas été débité. Petit stress. On revérifie demain si le paiement a été fait, sinon on les appelle.
13 Aout 2009 : bon il va falloir les appeler. Juste avant d'appeler, on revérifie, et le paiement nous est (enfin) débité. On oublie tout ça.
19 aout 2009 : ce matin, pas de réveil. J'essaie la lumière de chevet, pas de lumière. "Perrine, ces crétins nous ont coupé l'électricité" "Mais on a payé pourtant" "Ben ils doivent pas être au courant" "Ça veut dire qu'on a pas d'eau chaude ? [ndlr ici c'est l'hiver, et il pèle quand on se lève le matin] M'en fous c'est toi qui les appelles". Bon je me lève de bonne humeur, et je vais chercher mon téléphone. Dans la cuisine, le four indique 7h30 ... donc il est branché. J'essaie la lumière, elle marche. "Perrine c'est bon on a l'électricité". Et là, tout ce qu'elle trouve à répondre, c'est "Ah ben oui c'est vrai hier soir j'ai "touché" le fil de la multiprise". Elle avait tout débranché, et venez pas me demander pourquoi je veux pas le savoir.

Moralité : je suis trop jaloux, c'était vraiment la blague à faire pile au bon moment (le lendemain du jour précisé par la lettre de relance), et j'y ai même pas pensé. En plus je me suis fait avoir comme un bleu. Et Perrine qui dit "ah ben zut je l'ai pas fait exprès" c'est le coup qui tue.

Bref, fausse alerte, mais franchement les femmes, j'vous jure ...

Au fait on est bien arrivés

On est bien rentrés en Australie, on est arrivés le 6 aout. Les poissons vont bien, les collègues de l'université sont venus les nourrir, et la maison est encore debout.

On a passé un mois de Juillet plein de bons moments, on n'a pas arrêté, on est assez content de se reposer maintenant, mais c'était vraiment sympa de vous revoir. A ceux qu'on a raté, désolé, mais c'est passé très vite.

C'est la reprise du train-train, Perrine au resto et moi à l'université. on a repris la danse on n'a pas trop perdu, ça va chauffer !

Dites partout autour de vous que ceux qui n'ont pas ou plus accès au blog n'ont qu'à nous envoyer un mail pour nous demander une invitation. Au pire, en cherchant "Xavier Pucel", vous tombez sur mon site où y'a mon adresse mail du boulot.

A bientôt tout le monde !

The Adelaide Roller Derby

Les australiens sont d'après le lonely planet une population très sportive, et c'est vrai que si l'on compare le nombre de médailles récoltées aux derniers JO vs le nombre d'habitants, alors que Chine & USA se retrouvent au fond du classement l'Australie conserve sa 6eme place.
Ce goût pour le sport se retrouve aussi dans tous les sports et variantes de sports existants qu'ils créent. Nous avions déjà parlé du footy (foot américain / rugby joué par 2 équipes de 18 joueurs sur un terrain de cricket) et aujourd'hui, sortez vos cahiers, taillez vos crayons, nous allons parler du Roller Derby.

Qu'est ce que le Roller Derby ? Wikipedia :
Roller derby is an American-invented contact sport—and historically, a form of sports entertainment—based on formation roller skating around an oval track. In past decades, roller derby had been primarily a professional or paid sport for both women and men. Contemporary roller derby is international,^[1][2] predominantly female, typically operates on an amateur (or unpaid) circuit, and has a strong do it yourself ethic^[3] which often features both athleticism^[4] and a satirical punk^[5] third-wave feminism^[6] aesthetic.

Traduction à la louche de votre serviteure(?) dévouée (qui assume coquilles et autres...) :
Le Roller Derby est un sport de contact né aux USA -initialement en tant que sport de démonstration - où deux équipes en patins à roulettes évoluent autour d'une piste ovale.
[bla bla bla....] Actuellement, le roller derby est international, plutôt féminin et amateur, a une éthique "Do it yourself" prononcée ( en gros ce serait "Dém***e-toi, n'attends pas que la solution te tombe toute cuite dans le bec"), et qui allie à la fois compétences athlétiques et une esthétique féministo-satirico-punk.

Alors quand en plus on nous promet une démonstration de charleston à la mi-temps, ben nous le dimanche nous allons voir des filles tatouées en mini-jupe se tacler sur des patins à roulettes. Wééé !
Donc en résumé, si vous lisez l'anglais et voulez connaître les règles de ce sport digne enfant du rugby et de la danse sur glace, allez voir là.

Sinon, l'ambulance est déjà présente dans la salle avant que le match ne commence (après 2 matchs cette saison, on déplore déjà une cheville et un poignet fracturés... Glop !), l'équipe des arbitres a sa propre mascotte (un zèbre gonflable taille réelle !) et les "noms de piste" font partie du spectacle :
- Kit Cat Krunch
- Dixie Dangerous
- Rollin Dynamite
- Psycho Fox
- Violent Crumble
- Stone Cold Biatch
- Lady Cadaver
- Crust Bomb
- Gogo Fiasco
- Bride of Skatan

En attendant que je récupère les photos des copains, vous pouvez toujours aller jeter un œil là et je promets de mettre à jour asap !

En conclusion : "If you can't play nice, play roller derby !"

Les rois de la piste

Tout a commencé par l'appât facile d'une soirée sympa avec un prétexte honorable.

Georg (un collègue de Xav' avec qui nous sortons régulièrement) nous propose de venir à une soirée de charité en faveur des victimes des incendies dans le Victoria.
Certes, me direz vous... Oui mais c'est aussi une soirée organisée par l'association "The Swing Sesh" qui promeut la musique swing sur Adelaide. Tout le monde est prié de venir vétu de rouge et blanc, et de préférence en respectant le code vestimentaire des années 30 / 40.
au programme : démonstrations de danse, strip tease d'une pin up et danse du ventre. Et aussi initiation au quick step.

Et là, comment dire... ben on a trouvé ça pas si compliqué, bien marrant et un super moyen de faire des choses ensemble.
Donc nous voilà fourrés au swing sesh tous les lundis soirs, histoire de perfectionner nos quick steps, rock steps et autres subtilités dancesques.

Et vu qu'on commençait à se sentir presque bons, lundi nous avons eu notre premier cours de Lindy Hop, histoire de varier les plaisirs ! (C'est bon, on est toujours des quiches, l'ordre naturel des choses est sauf !)

May the 4th...

Parmi les premiers cours d'anglais en 6ème, une des choses ô combien indispensable que l'on apprend est de donner la date en anglais.
Alors tout d'abord, c'est carrément plus important que de savoir commander sa bière au pub du coin (tout est question de point de vue, n'est-ce pas ?!) et ensuite ça permet de faire des jeux de mots dont nous sommes friands.

Alors pour celles et ceux ayant oublié leurs bases, l'anglais est un petit malin farceur qui (comme dans beaucoup de domaines...) a décidé de ne rien faire comme les autres.
Donc, revenons à nos dates (et non dattes, mêmes si ce serait meilleur... attention, fil rouge du post : le jeu de mot à 2 balles, parce que tu le vaut bien cher lecteur !), comment donne-t'on la date aussie style ?
D'abord, tu commences par donner le jour qui t'intéresse : lundi -> monday. Jusque là, rien de nouveau sous le soleil.
Ensuite, et c'est là que ça commence à se corser (surtout quand on te demande de donner la date au format XX/XX/XX sans préciser DD pour jour et MM pour mois...) tu indiques le mois : Mai -> May
Enfin, tu précises le jour. Mais pas un bête cardinal comme chez nous, non ! c'est plus rigolo avec un ordinal, et plus encore si tu y rajoutes des cas particulier quant à la formation de l'ordinal à partir du cardinal. (Bon, alors pour ceux que la grammaire laissait de marbre : le cardinal 4 donne l'ordinal quatrième ; et en anglais : one -> first ou feurste / two -> second ou çékond / three -> third ou seurde / four -> fourth ou forsse).
Maintenant interrogation orale !
Comment dit on le 4 Mai ?
Réponse : on dit "May the fourth" et tu me le copieras 10 fois si t'as oublié le "th".

Et maintenant l'objet de ce post. (Faudrait pas croire, mais mon cerveau alambiqué a un but, oui oui !)

Mais avant tout, petit quizz cinématographique !
Quel est le cri de ralliement des Jedis dans la Guerre des étoiles ?
"Que la force soit avec toi !"
et en englishe : "May the force be with you !"

Tout ça pour dire qu'en Australie, nous ne fêtons pas la fête du travail
(quoi ?! Mai est un mois productif ici ?! mais je suis pas habituée moi ! 'ttention au claquage !) mais par contre on a Jedi Day.
Ben ouais : "May the 4th be with you"
Et faites gaffe à la "revenge of the 5th"

Pour la petite histoire, nous avons assisté à un concert de zicos bien balèzes (batterie, basse, clavier, 2 sax et guitare) qui reprenaient les thèmes de Star Wars version ragtime, rock, blues, etc... une bonne petite soirée avec les collègues de la danse.
Ah oui, on vous l'a pas dit, mais on grille le dance floor tous les lundis soir, mais vous en saurez plus une autre fois !

Road trip à Melbourne

Bon avec un peu de retard, voici le voyage qu'on a fait le week end dernier ... non celui d'avant en fait ... Ah ben non, Pâques c'était encore le week end d'avant ! Ah ben ça passe vite dis donc !

Le vendredi et le lundi sont fériés, donc on s'est prévu un petit voyage vers Melbourne en passant par la Great Ocean Road. Histoire d'avoir du temps pour Melbourne, j'ai pris mon mardi pour avoir 5 jours.

On a parsemé le texte de photos, mais il y en a plus dans l'album. Vous pouvez aussi voir l'intégralité du trajet, sur lequel on a indiqué les lieux du voyage.

2009.04.10-14 Great Ocean Road + Melbourne

Ouvrir la Carte du Voyage en grand.

Jour 1 : on part au plus tôt afin de trouver la côte le plus vite possible. Bon il faut finir les valises, acheter 2-3 trucs. 10h30, ça y est, on est sur la route ! Ça roule bien, sans grand chose jusqu'à ce qu'on arrive au Coorong.

Le Coorong, c'est une grande dune de sable qui empiète sur l'océan, et qui est séparée du continent par une fine bande d'eau. On s'y est arrêtés pour le repas du midi. Cette dune fait plusieurs centaines de kilomètres, en fait on l'a longée pendant toute l'après midi. Sur la carte: on est ici. On s'est arrêté manger un peu tard, plus loin.

On s'est attardé un peu car la région est très jolie, on ne s'attendait pas à trouver quelque chose comme ça. Et puis sur la route on a trouvé le fameux Giant Lobster, une curiosité. En fait la région est connue pour ses homards, mais il ne doit pas en rester beaucoup. Le restaurant à côté de la statue de homard géant ne vendait pas de homard. On a réussi à en trouver le soir à Robe.

On n'avait pas autant roulé que prévu, mais en Australie, rouler la nuit est dangereux à cause des kangourous qui sont principalement nocturnes, et qui ont la mauvaise habitude de fréquenter les routes nationales. En plus, Perrine voulait prendre du temps pour se trouver un restau où il y aurait du homard.

Robe est une station balnéaire familiale assez sympa. On a mangé dans un restaurant très correct qui nous a fait un homard cher mais bien comme il faut, et un saumon très bon. On a dormi dans un camping dans le parc naturel qui a très bien compris les principes du lean manufacturing pour les formalités administratives : on met 5 euros par jour dans une enveloppe dans une tirelire, il y a juste des toilettes, et c'est tout. Les gardes du parc viennent vérifier les tickets. C'est au bord de la plage, et pour les vacances de Pâques, les surfeurs l'avaient envahi et transformé en espèce de petit village baba cool. Bien marrant.

Jour 2 : on s'est réveillés plus tôt pour mieux rouler, et après un petit dej' au réchaud, on s'est remis en route. Joséphine (la voiture) ne s'est pas trop plaint des pistes de sables ni de la tôle ondulée. En route, direction Mont Gambier. Adieu le Coorong, bonjour la Great Ocean Road.

Mont Gambier est une ville bâtie sur un volcan éteint, dont le cratère abrite un lac étonnamment bleu. Il paraît qu'il est bleu 6 mois par an, puis gris le reste du temps, et que la couleur du lac est une énigme scientifique. On a eu de la chance, on l'a eu bleu.
C'est à peu près l'endroit où on aurait dormi si on avait avancé autant que prévu, on y est arrivé après 3 ou 4 heures de route.

On s'est arrêté manger à Port Fairy, un petit port tout meugnon. Des maisons rigolotes, des pêcheurs sur la jetée et des voiliers stylés. On serait bien restés plus longtemps pour se balader un peu autour, mais le temps frisquet et nuageux et le retard nous ont poussés à reprendre la route.


Ce n'est que dans l'après-midi que l'on est arrivés au début de la Great Ocean Road, et sa fameuse côte déchiquetée. La côte est composée d'un ciment de sable et d'argile, et subit une érosion rapide : depuis 20 ans des piliers se sont effondrés, des arches sont tombées, formant des piliers, des caves se forment, etc. Le premier site remarquable s'appelle le Grotto, et est assez sympa. Comme partout on a vu des surfeurs qui profitaient du site.

Quand on est arrivés au site du London Bridge, on a soudainement compris qu'on était pendant des vacances sur un lieu touristique. Le parking était envahi de bus, et pour avoir une photo correcte on a du sortir des sentiers aménagés (pââââs bien !). Le reste était complètement surchargé de monde. Le soleil commençait à se coucher, promettant de belles couleurs. Le rocher faisait 2 arches, mais celle de gauche s'est effondrée il y a une vingtaine d'années. Sur un autre parking, des bandicoots se promenaient sur le chemin, pas vraiment farouches. (Les bandicoots c'est super marrant, c'est une grosse souris qui se déplace en sautant sur ses pattes arrières comme un kangourou. Ca doit être un peu myope aussi, vu qu'on a pu les approcher à...10cm ?!)



Finalement, on a compris qu'on ne ferait pas tous les sites dans la journée. On s'est rapidement arrêtés sur le site du razorback et du blow hole (on y est retourné le lendemain), avant de s'arrêter au camping à Princetown.


Jour 3 : Lever à 6h30 pour pouvoir avancer sur la route. Les nuages nous offrent un beau lever de soleil, mais ne tardent pas à nous donner de la bruine. Au moins, à 8h sous la pluie, on a pu faire les derniers points de vue sans être trop dérangés par les hordes de touristes.

• Les 12 apôtres : 12 piliers d'une vingtaine de mètres de haut. Certains se sont effondrés récemment à cause de l'érosion. C'est le site principal de la côte, il est vraiment fait pour accueillir des foules, mais grâce à l'heure et au mauvais temps on était bien tranquilles.

• Le blow hole : sur le site du razorback, près du lieu de naufrage d'un bateau, avec le cimetière des marins, la mer a creusé des caves souterraines sur 1 ou 2 kilomètres. Au milieu d'un champ, à 300 mètres de la côte, il y a un trou avec la mer au fond. Le vent et les vagues dans la cave ont donné le nom de "trou hurlant".

• Les Gibson stairs : C'étaient des escaliers naturels probablement utilisés par les pêcheurs. Ils ont été bétonnés et rembardés pour accueillir le public. Pas super intéressant donc, mais on a pu descendre sur la plage. Bon avec le vent et la bruine, on s'est pas attardés.

Juste en passant, deux panneaux qui prouvent qu'on est bien en Australie, et qu'on est bien sur un lieu touristique. Pour info "Drive on left in Australia" ça veut dire "Conduisez à gauche en Australie" :), ce qui s'impose vu la quantité de touristes étrangers qui visitent les lieux.

Le temps ne nous incitant pas à rester, on est assez vite repartis vers Appolo Bay. La route nous a fait traverser un petit massif montagneux peuplé de fougères arborescentes et d'eucalyptus. Ambiance Jurassic Park, Joséphine avait du mal dans les montées.

A partir d'Appolo Bay, le temps a commencé à s'éclaircir, et les touristes à s'accumuler. La région de Appolo Bay à Torkay est un peu la plage de Melbourne, donc pendant les vacances, c'est un peu surpeuplé. La great ocean road zigzague dur au bord de la côte, on a fait du 50km/h de moyenne, en partie à cause des virages, en partie à cause des touristes. Le paysage est très joli, mais la surpopulation, la fatigue et le retard nous ont incités à tracer vers Melbourne au plus vite, avec une rapide pause repas à Anglesea.

On est arrivés à Melbourne à 4h, le temps de trouver le backpacker, de trouver un parking pas trop cher et de descendre les affaires, il était l'heure d'aller manger. On s'est trouvé un petit restau suisse qui faisant des tapas vraiment originales et bonnes. On se souviendra des acras au risotto de citrouille et du poulet à la crème fraiche ciboulette. La déco était très sympa aussi, avec des planches recouvertes de résine translucide dans laquelle des pièces, billets, clés, etc étaient emprisonnés. Et le comble, Perrine a commandé un vin blanc mousseux des Pyrenees (une région près des Grampians) qui était très honorable. Ensuite, ballade dans le centre de Melbourne de nuit, avec un tour sur la grande roue, Perrine a eu bien peur mais pas trop donc ça allait. Désolé on n'a pas de photos, mais les berges de la rivières sont très joliment aménagées, c'est sympa comme tout. Et puis tout le monde était à la plage sur la Great Ocean Road, donc on était tranquilles.

Jour 4 : On a commencé par l'aquarium de Melbourne. Encore une fois on n'a pas pris de photos, mais l'appareil serait vite devenu inutile. A l'ouverture on pouvait respirer, mais très vite la foule s'est concentrée. On a quand même pu voir des plongeurs nourrir les poissons, les raies mantas et les requins dans le grand aquarium (11h). Par contre, pour la reproduction du blizzard pour les pingouins, à 12h15, on a abandonné, trop de monde.

On s'est dirigé vers la plage de Melbourne, à St Kilda, où on s'est promené tranquillement au bord de mer. On s'est fait un autre super restau, je sais plus ce qu'on a mangé mais c'était super bon et pas si cher que ça (NDP : des saint jacques à la plancha sur un risotto à la betterave et une salade de saumon fumé maison...et oui, Melbourne n'est pas la capitale gastronomique de l'Australie pour rien ! Miam !). Avec la vue sur la mer, bien sûr. Sous le coup de la digestion, on a revu nos plans à la baisse et on n'est pas allés visiter Williamstown. Plutôt, on est allés au LunaPark, ou on s'est laissés tenter par un tour de montagne russe en bois, style années 20. Sympathique.

Le backpackers à Melbourne était sympa, mais somme toute assez cher. Le petit déjeuner était offert, ce qui n'est pas négligeable, mais j'y ai oublié mon chapeau. Je sais pas si je vais pouvoir en retrouver un pareil. Les vieux sommiers à ressorts faisaient des cuves bien profondes, et ça ne nous a pas arrangés le dos, mais on a bien dormi quand même.

Jour 5 : Eh ben voilà, retour à Adelaide. C'est possible de faire Adelaide Melbourne en un jour, mais il faut quand même savoir qu'il y en a pour 10 heures de route plus les arrêts. On s'est encore levés à 6h30, le mot d'ordre étant "hit the road asap", en route aussi vite que possible. On a longé les Grampians et les Pyrenees sans trop s'en rendre compte. Par contre sans le chercher, on est tombés sur le GIANT KOALA !! Woohoo !
Depuis on s'est renseignés, et il y a des giant trucs un peu partout. On s'est promis d'aller voir le giant merino (un énôôôrme meuton tout meugnon) dans un prochain voyage.

Pas beaucoup de photos pour le dernier jour. C'était de la route assez droite pendant long longtemps. On est arrivés vers 6h à Mawson Lakes, direction le lit. Ah oui, Perrine a oublié son jean (le seul, l'unique, alors que l'automne s'installe... bravo !) en se changeant aux toilettes quelque part entre le 3 et le 500 ème kilomètre. On a pas eu le courage de faire demi-tour.

Bref, c'était vraiment trop bien ^^.

On est vivants !

Oui bon on ne poste pas trop, en plus on a des choses à raconter.

Pour le week end de Pâques (4 jours + 1 jour de congé), on s'est fait un voyage en voiture jusqu'à Melbourne. C'était long, mais super bien. On fera un billet plus détaillé lorsqu'on aura trié les photos et mis sur le web.

A bientôt

Changement de numéro

Hello,

pas grand chose aujourd'hui, sinon que j'ai changé de numéro de portable depuis peu. En effet, j'ai changé d'opérateur vers vodafone qu'on capte mieux depuis la maison, mais suite à un problème technique, ils ont pas été capables de me garder le même numéro. Ca m'apprendra à activer ma carte par internet.

A partir de dorénavant pour m'appeler depuis la France, il faut faire le 00.61.4.49.59.32.47. Voilà !

Les chats noirs

Nous avons passé un week end thématique : sport, soleil et maffre.
(pour ceux qui ne parlent pas le patois toulousain, "être maffré" signifie enchaîner les crasses les unes après les autres, d'où le titre...)
Sport avec kayak et danse samedi et surf dimanche, soleil avec de beaux coups de soleil et maffre, on va y venir.

Donc, tout avait pourtant bien commencé : 8h00 : réveil ok, 8h30 : préparation du pique nique et des affaires ok, 9h00 : tartinage de crème solaire ok, 9h15 : démarrage de la voiture... pas ok !
Donc on a appelé les copains avec qui nous avions rendez vous à 10h00 précises pour qu'ils viennent nous chercher...
On savait déjà qu'on serait en retard pour le kayak, pour la soirée danse de ce soir, ça allait être compliqué et adieu le surf demain... Mais pourquoi ???!!!
9h30, Rajash arrive au volant de sa Holden Barina.
(petit quizz ! vous connaissez tous cette voiture mais sous un autre nom... Quel est-il ?!)
Xavier fait le copilote pour se rendre au lieu de rendez vous, malheureusement, les cartes Google Maps ne sont pas d'une précision suffisante, surtout lorsque la carte imprimée a la taille d'un timbre poste...!
Donc nous nous sommes perdus, et re-perdus et avons appelé 3 ou 4 fois les copains pour qu'ils nous guident, pour finalement arriver sur place à - attention, roulements de tambours - 10h45 !
On les avait déjà prévenu pour la coutume française du quart d'heure toulousain, il semble qu'avec le décalage horaire le quart d'heure augmente... hypothèse à vérifier !
Malgré notre retard et grâce à l'Aussie style, nous avons quand même pu faire notre balade de 2h dans une réserve naturelle où les dauphins viennent pécher, se reposer, etc, etc...
On a pas vu beaucoup de dauphins, mais quelques raies et bateaux échoués, ainsi que 2 retournages de Rajash de toute beauté !
Bon, malgré notre volonté de faire dégénérer la balade tranquille en bataille navale, on a juste inventé une nouvelle variante du tennis avec une rame pour raquette et une éponge détrempée pour balle. Peut être aux JO dans 10 ans, qui sait ?!

Retour en bus à la maison, où nous avions rdv avec les proprios pour une histoire de tonnelle à remplacer. Et là, miracle ! en discutant avec eux, ils nous proposent de recharger la batterie de Joséphine cette nuit pour que nous puissions aller à Middleton demain !
MERCI MERCI MERCI !!!

Donc nous sommes partis en bus + train à Adelaide rejoindre Georg pour la soirée dansante (soirée de charité organisée au profit des victimes des incendies du Victoria, avec démonstrations et initiations).
On devait tous s'habiller en rouge et blanc, et les danseurs de la troupe étaient tous habillés style années 30/40, logique quand après nous avons eu droit à des démonstrations de Lindy Hop, un strip tease très Pin Upesque et un cours de Quick Step : Rock step ! Quick step ! Quick step ! Rock step ! Quick step ! Quick step ! Rock step ! ....
Hervé, Siegfried, on a bien pensé à vous !

Et le lendemain, surfin' australia !
J'ai fait quelques vidéos pour vous faire partager le voyage (et oui, le voyage est une part importante de la journée, à savoir que pour faire 100 bornes, ça nous prend 2h.... mais c'est tellement beau !)

Les randonneurs...

Après que la météo ait une fois de plus décidée de jouer avec nos nerfs le samedi (il fait très beau et très chaud la semaine, arrive le week end : il pleut... :s ), nous avons profité de la belle journée du dimanche pour gravir le Mount Lofty, attention, 726 m !
Enfin, gravir est bien grand mot...
On peut se rendre en voiture au sommet pour profiter du restaurant panoramique et il y a le Mercure dans le coin, gage de vue sinon d'exploit sportif.
Admirez le centre ville d'Adelaïde cerclé de parcs :
et les suburbs où les maisons sont toutes très très bien rangées version SimCity :
Mais bon, nous on est des fous dans notre tête, alors on s'est pas garés au sommet, non non non, on s'est garé à 400 m !
Oui lecteur, tu as bien entendu, nous continuons à marcher au pays de la bagnole et du scooter électrique ! (Bon, c'étaient 400 m linéaires et non de dénivelé, hein, faut pas pousser !)
Alors que dire du Mount Lofty...

Tout d'abord, pour s'y rendre, tu commences par emprunter la "Freeway of the Death". Je m'explique :
1/ une 2x3 voies creusée dans les collines, sans bande d'arrêt d'urgence.
2/ dans les collines = barre à bâbord ! barre à tribord ! et on monte ! et on redescend ! enfin bref, mieux que les montagnes russes, à bord de Joséphine, j'ai un peu les chocottes...
3/ le tunnel où tu ne ralentis pas dedans (un tunnel sans bande d'arrêt d'urgence emprunté à 90 km/h... Mamamia !)
4/ les délices de la boite automatique, où quand ça monte, ton petit moteur 4 cylindres rétrograde pour augmenter le couple et donc fait un bruit d'avion au décollage. Et là tu te dis que sans bande d'arrêt d'urgence, non mais oh ! c'est pas sérieux ça les gars !
En écrivant ça, je me dis que la prochaine fois, vous avez droit à la vidéo !

Ensuite, tu enchaînes sur les petites routes que les routes du Gers à côté, c'est de l'autoroute !
Bon, comme tu as compris, on est dans les collines, ça monte, descend, tourne et virevolte, sur des routes construites au siècle précédent, c'est à dire où la charrette était 2 fois moins large que leurs **bip** de 4x4 dont ils sont fous ici et sans rambarde de sécurité, c'est beaucoup plus fun. Donc quand tu croises quelqu'un, et beh tu serres les fesses, et quand en plus de tout ça c'est aussi le moment de doubler les vélos, tu défies les lois de la physique... (Ici, pour les cyclistes, Mount Lofty = Mont Ventoux, c'est trop la classe de réussir l'ascension !). Pour vous prouver qu'on se croyait dans le Gers :
Histoire de se dégourdir les pattes Chef Xavier nous avait concocté une petite boucle autour du Mount Lofty, qui permettait de se rendre au Botanic Garden que je voulais absolument visiter.

Nous avons commencé par traverser la forêt d'eucalyptus, et là, c'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas enregistrer et vous faire partager les odeurs, parce que la balade dans les forêts d'eucalyptus, c'est unique...
D'abord, il y a la taille des arbres, ils sont gigantesques. Les plus grands que je connaisse sont les pins des Landes, et beh là ils sont battus à plate couture !Ensuite, l'odeur. N'imaginez pas une odeur d'eucalyptus type produit ménager, mais plutôt une odeur camphrée, proche de celle de l'encens que les moines de Ste Marie du Désert utilisent.
Et à tout ça, tu rajoutes quelques perroquets bien colorés et bien criards, que tu te croirais presque en Amazonie !

Après l'Amazonie, le Gers ! avec ses vignobles, ses biquettes, vaches et fermes fleuries. On a bien pensé à vous les Sauboiriens !
En parlant de fleurs, ça m'a permis de prendre en photos une fleur typique d'ici, et super bizarre : des lys, très parfumés (tiaré), mais pas de feuilles...???!
La preuve en images !(les feuilles qu'on voit sont celle d'agapanthus qui ont terminé de fleurir maintenant)

Arrivée au Botanic Garden (énooorme parc rempli de plein d'espèces d'arbres différentes organisées par régions du monde dans des ravines, c'est super bien fait, ya pas à dire, les rosbifs y sont fortiches en jardinage...) où on s'est fait un remix des Oiseaux, à savoir : Les magpies aiment la salade de riz, la preuve...


Pour info, le magpie a un chant très starwarsien, c'est un cousin de R2D2 (clic clic clic !) :
http://www.anbg.gov.au/sounds/magpie.mp3

Quelques photos du Botanic Garden, parce que vous le valez bien :un arbre japonais couvert de coeurs, si c'est pas meugnon tout plein !petite leçon de choses : coupe d'une fougère arborescente :et nous aussi, parce qu'on le vaut bien !
Bilan de tout ça, on a trouvé le Bouconne d'Adélaïde, et en plus on croise jamais personne :D !

Bon, je vous laisse reprendre une activité normale, j'en connais qui vont encore râler que je fais que des posts à ralonge ;p !


EDIT: j'ai mis les photos sur Picasa voici un lien vers l'album. Xavier.

2009.03.22 Mont Lofty and Botanic Garden

Et pendant ce temps là, à Rosella Street...

Juste un petit message pour vous dire que notre acclimatation aux coutumes Wisteria Laniènes (pour ceux qui connaissent pas, c'est la rue de Desperate Housewives) se poursuit avec succès.
Nous avons en effet invité tous nos voisins jeudi soir pour prendre un verre.

Au final, c'est eux qui ont amené les bouteilles, et d'ailleurs ça valait mieux parce qu'ils ont une sacré descente quand ils jouent à domicile !
Bilan : nous étions 7 dont 4.5 buveurs => 1.5 bouteilles.
(Et j'entends d'ici les commentaires comme quoi c'est normal vu que j'étais de la partie, mais NON ! Je réfute énergiquement ! je ne bois jamais plus d'un verre d'alcool avec des gens que je ne connais pas !)

On a passé une soirée sympathique et on en a profité pour se faire inviter à assister à un match de footy (Australian Rules Football), qui est une sorte de rubgy à 20 joueurs par équipe.
Bon, déjà que sans les sous-titres de Mamat j'ai du mal à suivre le rugby classique, je laisserai à Xav' le soin de vous expliquer les nuances et subtilités de ce jeu qui à l'air ô combien subtil et nuancé !

Programme du we, ascension du Mont Lofty, wiki wiki :
"Le mont Lofty (727 mètres) est le point culminant de la chaîne du mont Lofty, à l'est d'Adélaïde en Australie méridionale."
Et oui... ici 727m c'est monumental... ! On vous en dira plus (avec quelques photos si vous êtes sages) quand on y aura été !

Allez, pleins de bisous aussie et bon we à vous aussi
(ah ! la richesse de cette rime m'espante moi-même !)

Viva la mundialización !

Alors, tout d'abord juste pour cadrer les choses : le sujet de ce blog n'est absolument pas d'exprimer nos opinions sur quelque sujet que ce soit.
Personnellement, je pense ne pas faire suffisamment de recherches documentaires pour présumer détenir LA Vérité (si tant soit peu qu'il en existe une seule).
Donc merci de ne pas épiloguer dans les commentaires sur ce sujet ô combien polémique par les temps qui courent !

Ça fait un petit moment que je me dis que la mondialisation, c'est comme l'automatisation.
Cela fait partie des progrès auxquels l'humanité a accédé au cours de ce dernier siècle. En soit, ce n'est ni bon, ni mauvais, tout dépend du contexte.

Je m'explique : je suis quand même super super contente de partir au bout du monde et d'arriver à trouver ceci :parce que quand la famille et les amis vous manquent, ils vous manquent comme de Marseille à Lille, mais ici, mal du pays ? connais pas.

Ensuite, après ces quelques semaines passées ici, au sein d'un pays plus multi culturel tu meurs (ben oui, ici on est tous des immigrés, première ou deuxième génération), je me rends compte que cette mondialisation ne signifie pas forcément dilution de l'identité nationale.
L'Australie est en effet un pays qui de part son histoire est mondialisé, et il ne pourrait en être autrement, à moins de faire subir un lavage de cerveau à tous les immigrants arrivant ici.
Ce qui n'empêche que pour Australia Day, quasiment toutes les voitures portaient des drapeaux australiens, drapeau servant aussi de vêtement aux gens.
Hors Aussie, qui connait les Kings of Leon qui font exploser les stades ici ?
le Australian Rules Football (ou footie) qui est religion d'état, presque à égalité avec le cricket ?

Enfin bref, tout ça pour dire qu'ici la mondialisation n'est pas vue comme une menace, mais plutôt comme une opportunité de s'ouvrir au monde et d'en prendre les bons côtés.

Et ya pas à dire, moi je préfère carrément cette vision positiviste de la chose !